Comment se lancer ?
Devenir Takabosseur, c'est aussi devenir indépendant.
Pas question de remettre en cause votre statut salarié actuel, mais bien de compléter vos revenus en cumulant votre activité avec celui de Takabosseur.
Pour pratiquer le métier d’apporteur d’affaires, Takabosseur, le futur entrepreneur peut choisir entre quelques statuts juridiques :
Le régime de l’auto-entrepreneur:
Il s’agit du statut juridique parfait pour commencer sereinement cette activité. Il présente bon nombre d’avantages comme une comptabilité allégée, l’absence de statuts ou l’inexistence des charges à payer en cas de nullité du chiffre d’affaires.
S’il existe une forme juridique de société adaptée à l’exercice d’une activité d’apporteur d’affaires, Takabosseur, il s’agit certainement de la micro-entreprise. Contrairement aux autres statuts juridiques, le régime d’auto-entrepreneur se distingue par la simplification de la procédure de création et des obligations.
En effet, en exerçant en qualité d’auto-entrepreneur, le professionnel profite d’obligations comptables limitées à la simple tenue d’un livre de recettes et à la conservation des différentes pièces justificatives. De plus, il bénéficie d’un allègement au niveau du régime fiscal et social. Ainsi, le règlement des cotisations et des contributions sociales est effectué en une seule fois.
Pour vous inscrire, il suffit d'aller sur le site suivant https://www.economie.gouv.fr/cedef/micro-entrepreneur-auto-entrepreneur.
Pour en savoir plusLe Portage Salarial :
Vous devenez salarié de votre activité, sans avoir à gérer une société. Cumulable avec un statut de salarié à temps plein, c'est la société de portage qui facture pour vous, et le compteur de votre chiffre d'affaire est transformé en salaire, jusqu'à épuisement de ce compteur.La société de portage, s'occupant moyennant un pourcentage de votre CA (6% en général) de toutes lkes démarches sociales et fiscales à votre place.
La solution du portage salarial, est encore plus intéressant, compte tenu qu'aucune obligation, ni gestion ne sont nécessaire, contrairement à l'auto-entreprenariat.
Takabosser est associée à Phidelys-Portage, pour vous accompagner si vous allez vers cette solution.
Pour en savoir plusLa SASU (Société à actions simplifiée unipersonnelle) ou la SAS :
Ce statut permet de pratiquer l’activité d’apporteur d’affaires en société et en tant que personne morale avec un patrimoine personnel protégé.
La création d'un société, implique des obligations comptables et fiscales, nécessitant souvent de faire appel à un comptable.
Ce choix de statut est aussi accompagné de nombreuses aides au démarrage, dont voici quelques exemples :
ARE = Allocation de retour à l’emploi
En plus de l’ACRE vous pouvez bénéficier de l’ARE
Vous établissez votre entreprise pendant que vous recevez des prestations d'assurance d’emploi. Pour faciliter votre démarrage en tant qu'entrepreneur, pôle emploi vous permet de maintenir vos allocations si votre rémunération est zéro ou même faible en tant que gestionnaire d'entreprise. Pour commencer, il faut avoir une meilleure sécurité financière. Chômeur et créateur, ce n’est plus incompatible.
Pour en savoir plus sur l'AREACRE = aide à la création ou à la reprise d’une entreprise.
Ce soutien est simplement une exonération partielle des charges sociales, un moyen de commencer en étant plus léger. L'exonération s'applique à certaines cotisations telles que l'assurance maladie, maternité, invalidité et décès, l'assurance famille et l'assurance vieillesse de base.
L’exonération de charges sociales est totale, partielle ou nulle en fonction du montant de vos revenus d’entrepreneur
Elle sera totale si vos revenus sont inférieurs à 32 994 € en 2022, partiels si vos revenus sont compris entre 32 994 € et inférieur à 43992 € en 2022 et nuls si vos revenus sont supérieurs à 43 992 € en 2022. La durée de l’exonération est de 12 mois. La demande est à adresser à l’URSSAF dans les 45 jours suivant la création d’entreprise après avoir obtenu le RSAC.
Pour en savoir plus sur l'ACREARCE = Aide à la reprise ou à la création d’entreprise
En plus de l’ACRE vous pouvez bénéficier de l’ARCE
Le versement d’une partie de vos allocations chômage = un capital pour débuter. Lorsque vous créez votre entreprise, vous pouvez décider de percevoir vos prestations de chômage sous forme de capital. Vous recevez 45 % du reliquat des droits qu’il vous reste à percevoir. Ils sont versés en 2 fois : une moitié au début de votre activité et l’autre moitié 6 mois après la création de votre entreprise. Si la société cesse ses activités, vous retrouverez le droit aux allocations de chômage. Des droits évidemment diminués du montant de l’ARCE que vous aurez perçu.
Pour en savoir plus sur l'ARCENACRE = Nouvel accompagnement pour la création ou la reprise d’entreprise.
Le système NACRE vous propose une assistance pour 3 ans dans votre projet de création d'entreprise. Elle intervient dans la mise en place du projet, dans la structuration financière (notamment par l'obtention d'un crédit à taux zéro) et dans le démarrage de l'activité.
L’aide NACRE est un organisme d’accompagnement conventionné par l’Etat. Ce dispositif dépendant de chaque région, l’organisme compétent n’est donc pas le même selon les régions.
Pour en savoir plus sur le NACRECongé ou temps partiel pour création ou reprise d'entreprise
Vous pouvez prendre un congé pour démarrer une entreprise. Durant ce congé annuel renouvelable, votre contrat de travail est suspendu. Si votre vie en tant qu'entrepreneur ne se passe pas comme prévu, vous retrouverez votre emploi ou un emploi similaire dans votre entreprise. Pour profiter de ce congé, vous devez posséder au moins 2 ans d'ancienneté. Cette requête doit être faite à votre employeur par lettre recommandée avec AR.
Pour en savoir plus les CongésLe CSP = Contrat de Sécurisation Professionnelle
Vous êtes un employé, mais vous attendez malheureusement votre congédiement. Demandez à bénéficier du CSP (Contrat de Sécurisation Professionnelle), il vous permettra de créer votre entreprise dans les meilleures conditions.
Pour en savoir plus sur le CSP